Maréchal-ferrant depuis dix ans, Guillaume Petit exerce son métier avec passion et précision à Royan Atlantique. C’est à l’écurie de François Nicolle, un des meilleurs entraîneurs français dans la discipline du galop d’obstacles, qu’il s’épanouit aujourd’hui, au contact d’une centaine de chevaux.

Durée de la vidéo : 2 minutes 43

Les journées d’un maréchal-ferrant sont intenses et commencent tôt, dès sept heures. Guillaume Petit entretient et ferre les sabots des chevaux qui poussent d’environ un centimètre par mois. Ainsi, quatre sabots nécessitent une heure de travail. De plus, chaque ferrure doit être adaptée à la morphologie et aux besoins du cheval.

Pour cela, Guillaume utilise différents matériaux : clous, plaques, fers classiques ou en aluminium. Pour les chevaux de galop d’obstacles, il privilégie confort et souplesse. En revanche, sur le plat, il recherche légèreté et performance. Cette capacité d’adaptation fait toute la subtilité du métier de maréchal-ferrant.

Ce métier exige patience, calme et endurance physique, mais les chevaux rendent toujours l’attention qui leur est portée.

Guillaume Petit a la chance de suivre les chevaux sur des grands hippodromes comme Auteuil ou Compiègne, mais aussi lors de compétitions en province durant l’été. L’un de ses plus grands privilèges a été de ferrer Diamond Carl, vainqueur du Grand Steeple-Chase de Paris.

Très attaché à ses racines, Guillaume ne quitterait pour rien Royan Atlantique, sa région natale. Entre l’air marin, la forêt de la Coubre et les plages de Meschers, il trouve un cadre de vie idéal.

Issu d’une famille proche du monde animal – son père était vétérinaire au zoo de La Palmyre – il a grandi entouré de chevaux. Il a donc naturellement suivi cette voie. Curieux, il s’intéresse également au trot attelé et aime assister aux grandes compétitions comme le Trophée Vert à l’hippodrome Royan Atlantique.

Ce contenu vous a été utile ?