Localisation Saint-Augustin-sur-Mer

Saint-Augustin-sur-Mer, à 5 km de Royan, est à mi-chemin entre l’océan Atlantique et l’estuaire de la Seudre. Ses paysages sont à la fois forestiers au sud et marécageux au nord. La commune est limitrophe des stations balnéaires de Saint-Palais-sur-Mer et Les Mathes – La Palmyre. À 10 minutes en vélo des plages les plus proches, Saint-Augustin bénéficie d’une position idéale pour profiter du bord de mer et de la Côte de Beauté.

Saint-Augustin-sur-mer, au cœur de la Presqu’Île d’Arvert

Saint-Augustin, c'est :

  • 40% de forêt
  • 40% de marais doux

Un plateau calcaire sépare ces deux espaces naturels. On y trouve d’ailleurs le centre-bourg de la commune. Il est protégé des deux axes routiers les plus proches (Royan – La Palmyre et Saujon – La Tremblade) qui ne lui nuisent ni par le trafic ni par le bruit. Saint-Augustin-sur-Mer peut faire sienne la célèbre maxime : « pour vivre heureux, vivons cachés » que ce soit pour les visiteurs d’un week-end ou les habitants à l’année. Une rue principale traverse alors le centre-bourg et concentre en peu de distance les activités et les essentiels du village. Autour, les campings sont nombreux et rythment la vie de Saint-Augustin-sur-Mer au fil des saisons. Avec les beaux jours, le terrain de tennis et le boulodrome s’animent…

À proximité du temple, les plus curieux peuvent alors découvrir un monument funéraire unique sur le pays royannais : le Gisant. Il est dédié au jeune Justin-Élie Lecler, mort pendant la guerre franco-prussienne en 1871. Une statue le représente en tenue de soldat, semi-allongé et expirant.

La statue du Gisant près du temple de Saint-Augustin-sur-Mer

Les forêts de la Coubre et des Combots, poumons verts du pays royannais

Cette étendue forestière est tellement importante, que pendant la Révolution française, la ville prend alors le nom de « La Forêt ». Au XIXe siècle, son reboisement permet de fixer les dunes en mouvement.

OTC Royan Atlantique

Espace naturel protégé

La forêt offre une découverte privilégiée de la nature. Les chênes verts et les pins maritimes dominent la végétation. Les fougères sont aussi très présentes en bord de sentiers.

Le centre-bourg étant à la lisière de la forêt, il suffit de faire un pas de côté depuis le parking de la mairie pour quitter le bourg et emprunter la piste cyclable à travers les bois pour rejoindre le hameau de Papericaud et continuer le long de la D141 jusqu’à la Grande Côte.

Empruntez le circuit VTT n°1 – Les Mathes pour 22 km essentiellement en forêt. Vous ferez alors partis des privilégiés à avoir approché l’étang privé de la Combe aux Loups (visible aussi depuis le parcours du jeu de géocaching Tèrra Aventura). Toujours du parking de la mairie, la petite randonnée pédestre de Papericaud permet de s’offrir 1 heure de balade sous la pinède. La vie sauvage n’est pas loin. Cerfs, chevreuils et sangliers vivent dans cette forêt mais on y rencontre plus facilement des écureuils.

Le marais de Saint-Augustin-sur-Mer, zone Natura 2000

Le marais de Saint Augustin-sur-Mer remplace l’ancien golfe de Barbareu qui recouvrait une grande partie de la presqu’Île d’Arvert, il y a encore quelques siècles. 3 reliefs rappellent ainsi l’existence d’anciennes îles : l’île de Paradis, l’île de La Lourde et l’île de Brèze. Ancien port de pêche et de trafic, la ville s’appelait alors Saint-Augustin-sur-Mer, nom qu’on peut encore trouver aujourd’hui. 

Le marais abrite une flore et une faune riches et diversifiées. Il bénéficie d’une protection au niveau européen par le réseau Natura 2000.

Des canaux alimentent les prairies humides qui servent notamment à faire paître les bovins. On quitte le bourg par les routes descendant vers le marais et en 5 minutes, tout est différent. Les zones humides s’étendent alors à perte de vue. Sur un territoire faisant la part belle aux sites balnéaires et ostréicoles, elles sont propices au dépaysement pour les amateurs des promenades à pied comme à vélo.

Canal sur les marais de Saint-Augustin-sur-Mer

On emprunte des sentiers bordés de haies composées de fusain d’Europe, d’aubépine et aussi de chèvrefeuille. On peut alors profiter d’un peu d’ombre pour une pause avant d’entrer totalement dans les marais. Pour sentir leur parfum ou pour le plaisir des yeux, on y cherche l’iris du marais, la salicaire, le millepertuis… Pour être à l’affut de la vie animale locale, le mieux est de s’équiper de jumelles.

Si on sait se faire discret, on débusque le héron cendré, la cigogne ou la cisticole des joncs. Si on tend l’oreille, on note que les amphibiens et les reptiles sont aussi bien présents.

La cistude d’Europe est une espèce indigène menacée notamment à cause de la présence invasive des écrevisses de Louisiane. Soyez aux aguets, la nature a toujours quelque chose à offrir à Saint-Augustin-sur-Mer.

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