En continuant son chemin, on découvre le temple, doté d’une façade en pierre de Thénac percée d’une porte d’inspiration gothique et, au niveau supérieur, d’un oculus souligné par un bandeau sculpté. Le “gisant”, réalisé en marbre blanc, œuvre du sculpteur Malterre de Saujon, rappelle le célèbre poème « Le dormeur du Val » de Rimbaud.
Revenir sur ses pas pour rejoindre les marais, héritage d’un ancien golfe marin, baptisé golfe d’Arvert puis golfe ou étang de Barbareu. S’arrêter au point de vue. Les ponts en forme d’arcs ont été construits entre le 17e et 18e siècle. Ils permettent de faire rentrer les bêtes dans les champs. Profiter d’une autre vue sur le marais essentiellement composé de prairies humides servant au pacage des bovins. Sillonnées de canaux, elles conservent une flore riche et diversifiée.
Aux portes de la forêt domaniale de la Coubre et de la forêt des Combots d’Ansoine, espaces naturels protégés et principaux poumons verts du Pays Royannais, Saint-Augustin est la seule commune du canton de La Tremblade à ne pas avoir de débouché maritime ou fluvial. En revanche, elle possède une immense forêt de chênes et de pins maritimes, lieu privilégié de découverte de la nature.