Par Nicolas Champ, maître de conférences en histoire contemporaine, Université Bordeaux Montaigne
À la veille de la séparation des Églises et de l’État, la Charente-Inférieure, compte une soixantaine d’édifices servant à la célébration du culte protestant. La quasi-totalité a été construite ou attribuée aux communautés protestantes entre 1802 et 1903. À la suite de la Révolution française, ils disposent désormais de lieux de culte à l’égalité des catholiques. Où y a-t-il des temples ? Quels sont les acteurs qui choisissent lieu et forme de l’édifice ? Qui finance, dans quelle proportion et selon quelles contraintes ? Quels sont les rapports de force noués entre les deux confessions présentes ?